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Opéra en version de concert03.02.2026

Handel - Rinaldo

Orchestre des Arts Florissants


Paul Agnew 

  • direction musicale

 

Hugh Cutting *

  • Rinaldo 

Ana Vieira Leite *

  • Almirena 

Emöke Baráth 

  • Armida 

Sreten Manojlović *

  • Argante 

Blandine De Sansal 

  • Goffredo

 

*  Lauréats de l'académie du Jardin des Voix


Georg Friedrich Haendel : 

Rinaldo 

(Livret de Giacomo Rossi)

Handel Vincent Pontet

Pour sa première incursion dans le répertoire lyrique de Handel à la tête des Arts Florissants, Paul Agnew s’attèle au tout premier opéra londonien du compositeur : Rinaldo

C’est en 1711, alors qu’il vient tout juste d’arriver à Londres, que le jeune George Frideric Handel se voit confier la charge de créer un opéra tiré de La Jérusalem délivrée du Tasse. En deux semaines, il compose Rinaldo, dont la première est donnée au Queen’s Theatre le 24 février, soit le lendemain de son vingt-sixième anniversaire. Le succès est retentissant. Premier opéra italien créé spécifiquement pour le public londonien, Rinaldo marque aussi le début pour Handel d’une brillante carrière dans la capitale anglaise. 

Sur fond de guerre sainte, l’opéra suit l’histoire des amours contrariées de Rinaldo et Almirena, aux prises avec les machinations des perfides Argante et Armida. Coups de baguette magique, métamorphoses, deus ex machina… dans cet étonnant récit, les ressors dramatiques se teintent de fantastique. Mais le tour de magie le plus éblouissant est sans doute à trouver du côté de l’enchaînement d’arias que le jeune Handel compile ici, puisant dans ses compositions passées pour faire de Rinaldo un condensé de ce qu’il fait de mieux. Pour preuve, la célébrissime aria « Lascia, ch’io pianga » (laisse-moi pleurer), popularisée entre autres par le film Farinelli de Gérard Corbiau, n’est autre qu’une adaptation de « Lascia la spina » initialement composé en 1707 pour l’oratorio Il trionfo del Tempo e del Disinganno. Et quelle adaptation… 

Pour cette nouvelle production, Paul Agnew s’entoure ici d’une distribution éblouissante de jeunes solistes, dont le contre-ténor sopraniste Hugh Cutting, découvert dans le cadre de l’académie du Jardin des Voix. Attention : virtuosité !